Quand et comment former le personnel aux risques de chute ?

Quand et comment former le personnel aux risques de chute ?

Les chutes sont la seconde source d’accidents du travail, juste derrière les activit&ea...

dispositif de sécurité toiture

Métiers du BTP : quels sont les risques de chute ?

Tous les secteurs d’activités sont touchés par le risque de chute qui totalise environ 20 % des accidents du travail. Chaque année en moyenne, plus de 120 000 accidents du travail sont liés aux chutes de plain-pied, aux chutes de hauteur et aux chutes d'escaliers. Tous secteurs confondus, leur proportion respective était de 58 %, 23 % et 18 % sur l’année 2019, selon le rapport 2021 de la sécurité sociale sur les risques professionnels. Dans le secteur du BTP, la tendance est inversée et les chutes de hauteur se placent en première position. Or, ce type de chute est aussi celui qui entraîne le plus de séquelles graves et permanentes. En 2019, les chutes ont été à l'origine de 95 décès dont les deux tiers étaient imputables à une chute de hauteur.

 

Mesures réglementaires pour la maîtrise du risque de chute

L’employeur est responsable de la sécurité de ses salariés sur leur lieu de travail. Cette responsabilité est prévue par l’article 4121-1 du Code du Travail et suppose :

  • l'identification des situations à risque ;
  • la formation et l'information des salariés ;
  • la mise en place de dispositifs de mise en sécurité des effectifs.

 

L’employeur fait évoluer les mesures de prévention du risque pour s'adapter aux particularités de chaque chantier.

Au moins une fois par an, l'entreprise formalise sa nouvelle évolution des risques avec le Document Unique d’Évaluation des Risques (DUER). Le document unique évolue également à la suite de toute décision modifiant les conditions d'exercice ou à la lumière de toute information supplémentaire. L’employeur renseigne les risques propres à son secteur d'activités et à ses spécialités. La mise à jour régulière du document fait partie du travail préparatif de l'évaluation du risque et constitue le point de départ d’un plan de prévention efficace.

 

Se former et informer pour prévenir les risques sur les chantiers

Pour constituer sa boîte à outils de prévention du risque, l'employeur peut suivre différentes formations. La création et la mise à jour du DUER fait ainsi l’objet de sessions de formation organisée par l’OPPBTP, l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics. Les organismes de formation des salariés du bâtiment proposent aussi des stages immersifs à l’intention des chefs d’équipe. L'occasion de faire le point sur les différentes solutions de prévention, leurs conditions d’application ou encore les limites des équipements et dispositifs de protection utilisés sur les chantiers.

 

Les différents niveaux de responsabilité dans l'organisation des interventions font partie des points abordés au cours des formations proposées au chef d'entreprise du BTP. Chaque acteur a un rôle à jouer dans la chaîne de prévention du risque de chute. Pour prendre les bonnes décisions, tous doivent maîtriser l’éventail des solutions envisageables, leurs avantages et leurs inconvénients.

 

Une fois le mode opératoire établi, celui-ci doit être compris par l’ensemble des équipes. La seule présence des dispositifs appropriés sur le chantier ne suffit pas à garantir la sécurité des salariés. Ceux-ci doivent être formés et informés sur les conditions d'utilisation des différents équipements mis à leur disposition.

 

Quels dispositifs mettre en œuvre pour sécuriser un chantier en hauteur ?

Les dispositifs de sécurité sur toiture se répartissent essentiellement entre les équipements de protection collective, assurant la sécurité de tous les salariés, et les équipements de protection individuelle de chaque intervenant. Parmi ces équipements, on peut retrouver les gardes corps ou les lignes de vie sur toiture.

 

Réduire le risque de chute au cours d’une intervention sur toiture

Avant de procéder à la sécurisation d’un chantier en hauteur, l’employeur doit considérer toutes les alternatives permettant de limiter le temps d'intervention sur le toit. Par exemple, en procédant à l’assemblage au sol des éléments de construction. Si l'intervention en hauteur par un ou plusieurs salariés est incontournable, la zone doit être sécurisée au moyen de dispositifs de protection collective : garde-corps autoportant et garde-corps provisoire. La dernière version de la norme NF E 85-015 est venue préciser les conditions d'utilisation de ces garde-corps autoportants pour la sécurisation d’un chantier de travaux en hauteur.

 

Les chutes ont souvent pour origine une glissade. Par temps de pluie, les revêtements peuvent perdre en adhérence et rendre les opérations périlleuses sur un toit pentu ou une toiture-terrasse. La mise en place de passerelles et de sauts-de-loup antidérapants permet de créer des cheminements sécurisés pour les travaux en hauteur.

 

Les équipements de protection individuelle (EPI)

Les équipements de protection individuelle contribuent à la mise en sécurité de chaque intervenant si leur fonctionnement est bien maîtrisé. L'utilisation de dispositifs de protection, comme les lignes de vie sur toiture, suppose plusieurs séances d'entraînement au port de l'équipement pour que les ouvriers se câblent de façon sécurisée. Les lignes de vie sont en effet indispensables, notamment en l’absence d’autres protections contre les chutes.

 

Ces exercices de mise en situation sont complétés par des formations aux interventions de secours et à la mise en sécurité des personnes.

 

 

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